La police française étudie actuellement une méthode qui va lui permettre d’appliquer une surveillance sur les internautes français.
C’est donc par le biais de logiciels espions installés dans les ordinateurs que la police espère traquer le crime organisé et la pédophilie sur Internet.
Une surveillance bien réglée
Une loi est à l’étude en ce moment afin de légitimer cette procédure, qui va permettre à la police de s’introduire dans l’ordinateur d’un internaute afin d’obtenir des preuves de son implication dans une affaire terroriste, pédophile ou encore de trafic d’armes, par exemple.
Elle va donc pouvoir imposer à certaines personnes ou entreprises d’utiliser sur leurs ordinateurs des « clés de connexions », semblables à des clés USB, qui leur donnent accès aux machines équipées de l’appareil. Une autre méthode consiste à installer à distance, et à l’insu de l’utilisateur, un logiciel espion qui va se charger de transmettre des informations sur l’internaute et son ordinateur.
Les juges veillent et surveillent
Pour éviter tout débordement, cette pratique va être placée sous le regard strict d’un juge d’instruction ainsi que d’un juge des libertés et de la détention. En l’occurrence, les autorités ne devraient y avoir recours que dans les cas les plus importants, comme le terrorisme, la pédophilie, le meurtre, la torture, le trafic d’armes et de stupéfiants, l’enlèvement, la séquestration, le proxénétisme, l’extorsion, la fausse monnaie, le blanchiment et l’aide à l’entrée et séjour d’un étranger.
La loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2), doit légitimer et poser les limites de ce système d’écoute des ordinateurs. Elle doit être finalisée et présentée au Conseil des ministres au début de l’année prochaine par Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur.
Source : http://www.infos-du-net.com/actualite/12486-surveillance-police-PC.html