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Connaissez-vous ce médicament « Lyrica » ? Ben je le prends depuis 2 ans environ ; Mon médecin me l’avait prescrit pour calmer les douleurs.
Malheureusement cela ne suffit pas alors je suis souvent obligée de prendre en compléments : des dolipranes 1000 + de la voltarene + mes 2 séances de kiné par semaine. Ayant mare des effets secondaires de Lyrica, d’un commun accord avec mon médecin, j’ai décidé de stopper la prise de ce médicament et ainsi voir comment serait les douleurs.
Lundi matin, j’ai donc stoppé la prise de ce palliatif.
Lundi soir, j’ai commencé par avoir des douleurs à l’estomac, des envies de vomir, miracle j’arrivai même à aller à la selle, donc dans ma petite tête je me suis dit « zut j’ai la gastro » faut dire que dans ma région l’épidémie est là.
Et puis quitte à avoir une gastro autant l’avoir avant le festin de noël, vous ne pensez pas ? (Heu… belle maman y aura bien un festin ?)
La soirée se passe et je suis de plus en plus mal…. Bon je sais que cela va durée 2 ou 3 jours et puis basta.
Je passe une nuit terrible, après plusieurs tentatives de coucher, je me réveille en sursaut je n’arrive plus a respirer, je m’angoisse faut absolument que je quitte mon lit.
Allez ! Courage il me reste 1 ou 2 jours de souffrance.
Mardi c’est pire, je ne quitte plus mon canapé et je me tourne et me retourne je suis mal. Je passe une nuit idem à celle du lundi.
Mercredi, allez cela va finir aujourd’hui… mais non je suis toujours mal et de nouveau une nuit catastrophique.
Jeudi, je suis crevée depuis lundi je ne dors presque plus et je suis toujours aussi mal j’ai même envie de décommander le Kiné.
Avant de partir une idée me traverse l’esprit vérifions….un petit tour sur le net.
Eureka, j’ai compris ma maladie …. Je suis en manque.
Je saute sur le téléphone enfin façon de parler ce n’est pas un cheval.
Allo docteur, je crois que je suis en manque, je fais quoi ?
L’épilogue de mon histoire de la semaine, un sevrage en douceur. Et depuis que je reprends ma dose, je vais beaucoup mieux et j’arrive à dormir.
Je terminerais par un hommage à :
Claude OLIEVENSTEIN, fondateur du centre Marmottan pour le traitement des toxicomanes à Paris, qui s’est éteint ce dimanche 14 décembre, à l’âge de 75 ans et auteur du livre : "Il n'y a pas de drogués heureux !"
Un des livre qui dans ma révolte d’adolescente m’a évité de faire des conneries.
Et je dirais même qu’il pourrait être un bon support de travail et de prévention aux élèves, enfin c’est mon avis !
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