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Des échantillons de lait français et américain contiennent des traces d’iode 131, en provenance de Fukushima.

 

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 De l’iode 131 a été détecté dans des échantillons de lait en France et aux États-Unis, rapportent simultanément l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et l’Environmental Protection Agency américaine. Les résultats d’analyses confirment que cet isotope radioactif provient des rejets de la centrale nucléaire de Fukushima. Les doses retrouvées sont toutefois très faibles et non toxiques (non toxique, info ou intox ?).

 

L’analyse d’échantillons de lait effectuée le 25 mars en Loire-Atlantique (qu’en est il aujourd’hui le 02/04 ?) par l’IRSN fait état d’un taux inférieur à 0,11 becquerel par litre (Bq/l). Des prélèvements opérés à la même date à Spokane, dans l’État de Washington, situé sur la côte ouest des États-Unis, montrent un taux de 0,029 becquerel par litre.

 

Ces résultats sont supérieurs à la normale puisqu’en temps ordinaire aucune trace d’iode 131 ne doit être décelable dans le lait. Ils demeurent toutefois « 5.000 fois inférieurs au taux d’intervention déterminé par la Food and Drug Administration (FDA) », indiquent nos confrères du New York Times. Ce seuil à ce jour est établi à 170 becquerels par litre.

 

Rien à voir avec Tchernobyl !

 

Par ailleurs, précisons que ces doses d’iode 131 restent bien en deçà des valeurs observées en mai 1986 en France, un mois après l’accident de Tchernobyl. « On avait détecté 100 becquerels par litre dans le lait à cette période » (Et dire que l’on nous avait dit que le nuage n’était pas passé par la France), indique Philippe Renaud, chef du Laboratoire d’études radio écologiques en milieux continental et marin à l’IRSN. Il rappelle également que « le lait est un des aliments les plus sensibles à la contamination radioactive, après les légumes à feuilles. Il est contaminé par le biais de l’herbe chargée d’isotopes radioactifs et consommée par les vaches ».

 

L’iode 131 a une demi-vie de huit jours. En d’autres termes, il perd la moitié de sa nocivité en une semaine. Cet isotope radioactif est particulièrement toxique lorsqu’il est absorbé par la thyroïde. En cas d’exposition massive, les autorités sanitaires peuvent demander à la population visée d’absorber un comprimé d’iodure de potassium. Celui-ci sature alors la thyroïde, réduisant ainsi le risque de cancer. En revanche, il est tout à fait déconseillé – et potentiellement dangereux – d’absorber ce médicament sans y avoir été invité par les autorités.

  

Source Futura-Sciences :  ici      

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