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  • Qu'y-A-T-Il Dans L'eau Du Robinet?

    Hello amis du net,

      

    Régulièrement sur mon blog, je réagis négativement sur les adjuvants vaccinaux. Et en particulier sur l’aluminium.
    Sujet qui est très controversé. Et pour certain(e), je passe pour un anti-vaccin. Mais, il fût un temps où l’on affirmait que la terre était plate et malheur à celui qui osait dire le contraire.

    Aujourd’hui, et cela pendant encore 9 jour, je vous invite à écouter sur France inter l’émission service public : Qu'y-a-t-il dans l'eau du robinet? L’aluminium serait-il en cause dans la maladie d’Alzheimer ?

    Faites votre propre opinion en écoutant l’émission. 

    Ici :http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/index.php?id=63988

    Puis sur CLIQUER SUR REECOUTER

  • S.O.S : Non à la Fin du Plan maladies rares

    L’association E3M (myofasciite à macrophage) il y a quelques années a adhéré à la Fédération des Maladies Orphelines (FMO).

     

    Un 1er plan Maladies Rares a été mis en place en France de 2005 à 2008.

    Il est question que ce plan ne soit pas reconduit, alors que dans le même temps l'union européenne s'apprête à  demander à tous les états membres de mettre en place un tel plan. 

              
    Fin du Plan maladies rares : les raisons de notre inquiétude

     

    Perfectible, ce Plan mis en place en 2005 et s’achevant fin 2008 a permis aux 4 millions de malades souffrant d’une des 8000 maladies orphelines de briser le huis clos de l’invisibilité et, pour nombre d’entre eux, d’entrevoir l’espoir.

    • L’espoir de ne plus entendre résonner, de consultations médicales en urgences hospitalières, les paroles du refrain de l’errance : « je ne comprends pas de quoi vous souffrez ».
    • L’espoir de savoir qu’enfin dans des laboratoires on tente de comprendre un mal singulier.
    • L’espoir que dans les facultés, les médecins de demain entendent parler des maladies orphelines.
    • L’espoir que la vie quotidienne de dizaines de milliers de familles soit facilitée par des aides concrètes.
    • L’espoir que cesse le combat permanent des familles contre la méconnaissance des administrations.

    Et qui sait un jour, cet espoir encore inaccessible aujourd’hui de ne plus souffrir, en bénéficiant de traitements probants pour nos maladies.

     

    Dramatique, le désengagement de l’Etat transformerait chaque jour de l’année 2008 en un pas de plus vers le retour à l’invisibilité meurtrière. Refusant cette fatalité, nous nous mobilisons en demandant solennellement au gouvernement de ne pas oublier les 4 millions de malades porteurs de maladies orphelines.

     

    SVP : Ne soyez pas indifférent et signez  LA PETITION

              ICI : http://www.maladies-orphelines.fr/petition/

  • En toute franchise...

    Aujourd’hui, j’ai reçu un mail (merci jacqueline) et je n’ai pas résisté à vous le faire partagé. Il résume ce que nous personnes malades vivons et ce que représentent c’est 50€ de franchise.

    En ce qui me concerne nous sommes le 27 janvier, cela fait donc 27 jours que la franchise est entrée en  rigueur et j’ai déjà atteint les 50€. Ouf heureusement que ce n’est qu’une fois par an !

     

    N’hésitez pas à faire un copier coller et faites suivre.

     

     

    Madame la Ministre,

     

     

    Vous trouverez ci-joint mon chèque de 50 euros pour la franchise médicale de 2008 que vous venez de faire voter.

    Vous avez raison, il faut responsabiliser les malades comme moi, qui consomment beaucoup de médicaments, de soins et de transports sanitaires.

     

    Moi par exemple, avec mes deux cancers, un dans chaque sein, je suis le trou de la Sécu à moi toute seule, je pèse lourd à la collectivité.

     

    Et puis 50 euros, qu'est-ce que c'est... A peine le prix d'une paire de chaussures chez André, (pas chez Nike), pour ma fille de 17 ans.

     

    Et puis, avec mes 50 % de revenus en indemnités journalières durant mes six chimiothérapies et mes sept semaines de rayons, avec mes mille euros par mois de revenus de remplacement (encore le trou de la Sécu), 50 euros, ce n'est rien. Ou alors juste cinq mois de redevance d'une télévision publique pleine de publicités que je regarde à peine. Ou un petit plein de frigo malbouffe chez Lidol, pour tenir disons, trois jours à deux personnes devant la dite télé taxée. 50 euros chez moi c'est ça.

     

    Et puis dans la foulée, comme j'ai perdu mon CDD grâce à mes cancers, et que j'ai réintégré péniblement les chiffres des Assedic ce mois- ci, je verrai bien une petite franchise Unedic aussi, pour me responsabiliser sur le fait d'être chômeuse à 50 ans.

     

    Parce qu'en plus d'être pauvre et malade, je suis chômeuse, et vieille.

     

    Je viens d'avoir 50 ans. Sur le marché du travail, c'est trop vieux, sur celui de la retraite c'est bien trop jeune... alors taxez-moi entre deux eaux.

     

    En plus, vous savez quoi? On a découvert mes cancers alors que j'en avais 49, donc jeune, ce n'était pas prévu dans le protocole de dépistage qui ne commence qu'à 50 ans. Alors j'ai payé ma mammographie qui sauve des vies -enfin la mienne- de ma poche: 110 euros.

     

    Heureusement, après un an de traitement, et au lendemain de mon 50e anniversaire, la Sécu qui fait bien son boulot m'a adressé une gentille lettre timbrée à 0,53? Pour que j'aille me faire dépister gratuitement (dans un bus Sécu sur un parking). J'étais chauve, brûlée, fauchée, malade, mais la Sécu se préoccupait de me dépister sans me faire bourse délier. Elle est bien cette Sécu. Efficace et qui ne manque pas d'humour.

     

    Au fait, j'ai consommé tellement de médicaments prescrits par des experts au cours des dix derniers mois qu'il m'en restait deux sacs pleins que je viens de rendre au pharmacien du coin. Pharmacien qui je crois se porte économiquement très bien, lui. Tout comme les laboratoires pharmaceutiques qui l'alimentent et délivrent les boîtes en format industriel, boîtes pleines, neuves, rendues au pharmacien prospère. Mais eux font tourner l'économie, alors que moi, simple malade, je ne suis qu'une plaie sociale, responsabilisez-moi.

     

    Notez: j'ai toutefois gardé les tranquillisants au cas où je devrais faire de l'auto-euthanasie, sur le dos de la sécu.

     

    Donc, Madame, prenez mes 50 euros de malade surconsommant et donnez-les à la cause Alzheimer. Moi j'ai l'impression que je n'aurai pas le temps d'y aller, sur cette maladie-là, parce que j'ai déjà toutes les autres tares sociales et sanitaires, alors pensez, comment pourrais-je tenir jusque l'Alzheimer?

     

    Mais je crois au collectif, à la solidarité. Alors soit, que mes 50 euros de rente annuelle de votre franchise médicale servent la cause commune. C'est comme ça que j'entends la politique et la solidarité, bien sûr.

     

    Non c'est vrai, vous avez raison, culpabiliser et responsabiliser les malades, les pauvres, les chômeurs, c'est vraiment une bonne idée. On gêne et on coûte: de vrais parasites. D'un point de vue idéologique, sociologique, politique, intellectuel même, c'est mieux une société de riches jeunes, bien portants et actifs qu'une société de pauvres, malades et vieux, inutiles. Votre stratégie relève donc des meilleurs objectifs possibles pour le meilleur des mondes. Nul doute.

     

    Sanitairement et solidairement votre,

     

     

    *Sylvie dr*

     

     

    PS: J'ai adoré sur votre site du Ministère cette campagne d'octobre: 'J'ai un cancer du sein, et après?' Après, c'est 50 euros quand même, par an, dites-leur, aux femmes.

     

    N'hésites pas à faire suivre autour de toi