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  • Emprunter malgré la maladie.

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    AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est entré en application le 1er janvier 2007.

     

     

    Que dit la convention :

    La convention AERAS a pour objectif de faciliter l’accès à l’assurance et au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, notamment les personnes malades ou ayant été malades.

    Les crédits bénéficiant dans le cadre de la convention sont les crédits immobiliers et professionnels d’un montant maximum de 300 000 € et les crédits à la consommation affectés ou dédiés d’un montant maximum de 15 000 €.

     

    Parmi les garanties que peut-vous apporter la convention AERAS

    • L’assureur ou l’établissement de crédit s’engage à étudier toute demande d’une assurance emprunteur avant même la signature d’un compromis de vente ou d’une promesse d’achat.
    • L’établissement de crédit s’engage à accepter une assurance individuelle présentée par le candidat à l’emprunt, offrant un niveau de garantie équivalent à celui du contrat de groupe qu’il propose.
    • La proposition d’assurance est valable quatre mois et peut être présentée pour un autre projet que le projet immobilier initial, de montant et de durée inférieurs ou égaux au premier projet.
    • Grâce au mécanisme de mutualisation des professionnels, l’emprunteur peut bénéficier, pour l’acquisition de sa résidence principale, d’un plafonnement des surprimes d’assurance dès lors que son revenu est inférieur à un certain niveau.
    • L’établissement de crédit s’engage à accepter, notamment lorsque l’assurance emprunteur est refusée, des garanties alternatives à l’assurance (caution, mobilisation d’un portefeuille de valeurs mobilières ou hypothèque sur un autre bien immobilier) offrant la même sécurité.

    5 conseils

    1. Anticipez la recherche de votre assurance emprunteur si vous pensez qu’elle sera difficile à obtenir du fait de vos risques de santé. L’assureur peut en effet vous demander de passer des examens médicaux allongeant le délai d’instruction de votre dossier.
      Cette anticipation augmentera vos chances de voir votre projet aboutir.
    2. Prenez contact auprès d’associations de malades signataires de la convention qui pourront vous conseiller et vous aider dans vos démarches et dans la constitution de votre dossier d’assurance et de prêt.
    3. Faites jouer la concurrence entre assureurs. Comme pour la recherche de crédit auprès de plusieurs banques, vous avez intérêt à démarcher plusieurs assureurs. En effet, les différences de tarifs et de garanties peuvent être importantes d’un assureur à l’autre, chaque entreprise d’assurance ayant une approche spécifique des risques aggravés de santé.
    4. Répondez avec précision et sincérité au questionnaire médical. Plus vos réponses au questionnaire médical seront précises, plus le traitement de votre demande d’assurance sera rapide. La précision et la sincérité de vos réponses sont une obligation légale. Une fausse déclaration intentionnelle entraîne la nullité de votre contrat et la déchéance de la garantie : le remboursement du capital restant dû demeure alors à votre charge ou, en cas de décès, à celle de vos héritiers.
    5. Envoyez au gestionnaire de l’assurance les éléments qui vont lui permettre de vérifier si vous êtes éligible au mécanisme de mutualisation, que vous ayez souscrit une assurance individuelle ou adhéré au contrat groupe de l’établissement de crédit.

    Mais il y a les textes et la réalité, alors n'hésitez pas à contacter les  Associations de malades et de consommateurs pour vous aidez dans vos démarches.

    AIDES : www.aides.org
    Association des accidentés de la vie (FNATH) : www.fnath.org
    Association française des diabétiques (AFD) : www.afd.asso.fr
    Association française des polyarthritiques (AFP) : www.polyarthrite.org
    Collectif interassociatif sur la santé (CISS) : leciss.org
    Familles rurales : www.famillesrurales.org
    Fédération des AVIAM (association d’aide aux victimes des accidents médicauxet à leur famille) : www.aviamfrance.org
    Fédération française des associations et amicales d’insuffisants respiratoires (FFAAIR) : ww.­ aair.org
    Fédération nationale d’aide aux insuffi sants rénaux (FNAIR) : www.fnair.asso.fr
    Fédération nationale des associations de malades cardiovasculaires et opérés du cœur (FNAMOC) : www.fnamoc.org
    Ligue contre le cancer : www.ligue-cancer.net
    Sida info services : www.sida-info-service.org
    SOS hépatites : www.soshepatites.org
    Union féminine civique et sociale (UFCS) : www.ufcs.org
    Vaincre la mucoviscidose : www.vaincrelamuco.org

     

    Retrouver toutes ces infos sur : http://www.aeras-infos.fr/

  • Pictogramme

    Aujourd’hui, pas trop le moral !
    Et vue que « Le rire est la porte d'entrée joyeuse vers toutes nos émotions et donc vers le maintien de notre santé! »

    J’ai envie de partager avec vous une image qui à eu le mérite de me faire sourire.

    Médicament prescrit à un enfant de 7 ans

     

     

     

     

    Comme le rappel le pictogramme L'image “http://www.motoservices.com/alimentation/medic1.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Ce médicament ou produit a des effets sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.

     

    Toujours pas le moral alors !

     

    Après le sourire la musique.

     

     La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.

                                                                                        Platon

     

     

    ASSIA - Ghir Dini

  • Hépatite B : deux laboratoires convoqués par la justice

    Entre 1994 et 1998, quelque 21 millions de Français ont été vaccinés contre l'hépatite B. Mille trois cents patients ont développé, depuis, des troubles neurologiques. On se dirige vers la mise en examen des deux laboratoires qui ont élaboré le vaccin.

    TREIZE ANS après la campagne de vaccination massive contre l'hépatite B, la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy vient de convoquer les deux groupes pharmaceutiques qui ont fabriqué le vaccin en vue d’un probable mise en examen, pour « tromperie aggravée », en janvier. Les laboratoires GlaxoSmithKline et Aventis Pasteur MSD, déjà placés sous le statut de témoins assistés, ont reçu un courrier pour un rendez-vous en début de semaine prochaine au pôle santé du parquet de Paris. La magistrate s'assurera de l'identité des représentants légaux des laboratoires avant de leur signifier leur éventuelle mise en examen en tant que personnes morales.

     

    Une étape formelle, mais nécessaire, car les deux groupes ont changé de structure et de dirigeants depuis le début de l'affaire, en 1994. La qualification d'homicide involontaire pourrait être retenue contre Aventis Pasteur MSD. Le laboratoire nous a déclaré « ne pas vouloir s'exprimer sur le sujet du vaccin contre l'hépatite B ». Chez Glaxo-SmithKline, on indique : « Comme dans toute affaire, nous ne souhaitons pas faire de commentaires. »

     

    Six plaintes en cours

    La justice reproche aux deux fabricants pharmaceutiques de ne pas avoir déclaré l'ensemble des effets indésirables ou secondaires lors de la commercialisation de ce produit en 1994. Depuis, plus de 1 300 personnes vaccinées ont souffert d'affections neurologiques dont un petit millier de sclérose en plaques (SEP). Le lien entre l'administration du produit et l'apparition de ces maladies dégénératives a suscité de vives polémiques chez les experts scientifiques, auprès des tribunaux administratifs et de la justice pénale. L'Etat a reconnu sa responsabilité à la suite d'un arrêt du Conseil d'Etat : 150 personnes ont bénéficié d'indemnisations de 2 000 à 15 000 € par an au titre du préjudice subi. Mais l'instruction menée au pénal à la suite des plaintes de six patients est toujours en cours.

    Les interrogations se concentrent sur la pertinence d'une campagne massive. Entre 1994 et 1998, plus de deux tiers de la population et presque tous les nouveau-nés ont été vaccinés, soit quelque 14 millions d'adultes et 7 millions d'enfants de moins de 15 ans. Le virus de l'hépatite B était présenté comme aussi dangereux que le sida et transmissible par la salive, un non-sens. Les dépliants des groupes pharmaceutiques inondaient les cabinets médicaux pour vaincre ce fléau. Selon Bernard Fau, avocat de parties civiles, l'hépatite B ne concernait que des groupes à risques (toxicomanes, personnes ayant plusieurs partenaires sexuels sans protection, professionnels de santé...) : « Il n'existait pas d'intérêt de santé publique à vacciner une population entière. » Une analyse qui converge avec le rapport des experts Salamon, Henry et Gilleron, rendu en juin 2006 à la juge : « Les contrôles des campagnes commerciales menées par les laboratoires pour assurer la promotion de leurs produits laissent apparaître d'importantes insuffisances. ».

    Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé à l'époque, a expliqué qu'il avait suivi l'avis de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avant de décider de lancer les vagues de vaccination dans les milieux scolaires  

    Source : http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles.htm?articleid=291412950