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Le 6.07.2008, j’éditais une note intitulé « Téléphone portable et risque de cancer : l'état des connaissances » Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, dans un communiqué daté du 2 janvier 2008 rappelle donc les conclusions de l'expertise nationale et internationale sur ce sujet : aucune preuve scientifique ne permet aujourd'hui de démontrer que l'utilisation des téléphones mobiles présente un risque notable pour la santé, que ce soit pour les adultes ou pour les enfants…
Pourtant…À partir du 15 avril 2011, il sera obligatoire d’Afficher le rayonnement électromagnétique des téléphones mobiles afin que chaque consommateur puisse être informés du niveau d’exposition aux champs électromagnétiques émis par les téléphones mobiles.
L’affichage de la valeur du Débit d’absorption spécifique (DAS) qui correspond à la dose d’énergie absorbée par le corps lors de l’exposition aux radiofréquences devient en effet obligatoire sur tous les lieux de vente mais aussi sur toute publicité. La valeur du DAS est exprimée en watts par kilogramme. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 watts par kilogramme.
Source : Service public
Soyez sur que le principe de précaution n’a rien à y voir, ils assurent juste leurs arrière.
A partir du moment où vous êtes informés des dangers, si, demain vous développez une tumeur ou autre, vous ne pourrez pas demander des dommages et intérêts.
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Revenons également sur la note du 26.01.2010 « DEVINETTE, Quelle différence entre » où, je tentais de vous alerter sur les dangers que représentaient les lampes basses consommations (Lampe exigeait par l’Union Européenne)
Aujourd’hui la Commission de la sécurité des consommateurs vient de mettre en ligne un Avis relatif concernant les risques liés à l’utilisation des lampes fluocompactes en milieu domestique 11/10 et 01/11. Pour ne pas faire une note trop longue, je vous ai juste sélectionné ce que la Commission recommande :
Elle préconise :
1. Aux pouvoirs publics
De déterminer, éventuellement en liaison avec les autres Etats membres de l’Union Européenne, les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure dans l’air ambiant, à court et à long terme, acceptables pour l’ensemble de la population et notamment les jeunes enfants.
De demander la révision de la directive 2002/95/CE du 27 janvier 2003 afin de tenir compte des progrès techniques accomplis depuis la date de parution de cette directive et de la présence sur le marché de lampes affichant une quantité de mercure inférieure à 2 mg.
De procéder à des vérifications du marquage de la quantité de mercure portée sur les emballages des lampes fluocompactes comme le définit le règlement européen 244/2009.
De prendre des dispositions pour que l’éco-organisme agréé, charger notamment d’organiser la récupération et le recyclage des lampes fluocompactes usagées, assure effectivement la collecte des tubes et lampes cassés.
De s’assurer que le respect des valeurs limites, définies pour la sécurité sanitaire de la population générale au regard des risques liés aux rayonnements électromagnétiques, offre également toutes les garanties utiles aux porteurs de dispositifs médicaux implantables et de prothèses électriques.
2. Aux fabricants
D’adopter des technologies de fabrication des lampes fluocompactes permettant, d’une part, de diminuer la quantité de mercure très en deçà de la limite réglementaire actuelle de 5 mg et, d’autre part, de réduire l’intensité des rayonnements électromagnétiques parasites émis par ces lampes.
3. Aux distributeurs
De mettre à la disposition des consommateurs des lampes fluocompactes contenant des quantités de mercure les plus faibles possibles.
De développer leur participation à la collecte et au recyclage des tubes fluorescents et des lampes fluocompactes usagés, même brisés, réalisés par l’éco-organisme agréé.
4. Aux consommateurs
De privilégier, au moment de l’achat, des lampes affichant des quantités de mercure les plus faibles possibles.
D’éviter d’utiliser des lampes fluocompactes dans des situations où le risque de casse est élevé (par exemple lampes dites baladeuses) ou de les stocker dans des lieux dans lesquels le bris d’une lampe pourrait avoir des conséquences sur la santé de personnes sensibles (chambre d’enfant par exemple).
De déposer les tubes fluorescents et les lampes fluocompactes même cassés, dans un des bacs de collecte prévu à cet effet.
En cas de bris d’une lampe fluocompacte ou d’un tube fluorescent :
− De réaliser une ventilation prolongée et de quitter la pièce concernée ;
− Ultérieurement, de ramasser le plus soigneusement possible les débris de la lampe à l’aide de gants et de papier ménager absorbant, en évitant absolument le recours à l’aspirateur ainsi que, dans une moindre mesure, au balai, pour éviter de mettre en suspension des particules de mercure ;
− de placer ces débris dans des sacs en plastique en évitant de percer ces derniers avec les morceaux de verre ;
− De déposer ces déchets dans l’un des points de collecte équipés de bacs de récupération de tubes fluorescents et de lampes fluocompactes en fin de vie.
De respecter une distance de précaution prenant en compte notamment l’avis de l’ADEME publié en juin 2010, qui recommande, en cas d’utilisation prolongée, de se maintenir à une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte. Dans l’attente des résultats des vérifications demandées aux pouvoirs publics par la dernière recommandation qui leur est adressée, cette distance de précaution devrait être particulièrement respectée par les porteurs de dispositifs médicaux implantables et de prothèses électriques.
Source : Commission de la sécurité des consommateurs
Il temps d’arrêter de se dire « S’ils le vendent, c’est que ces sans danger ! ». L’affaire du médiator a encore prouvé que nous sommes gouvernés par des gens où seul l’argent compte.
Et pour ceux qui en doute encore alors voici...
Corruption des députés Européens