Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cancer du col de l'utérus

  • Cancer : une pub interdite plombe le vaccin Gardasil

                                                                                             

    Souvenez-vous dès 2007, j’attirais votre attention sur le nouveau vaccin « Gardasil » censé protéger du cancer  du col de l’utérus. Note du 09.09.2007 : Gardasil 

     

    Puis, à chaque fois que ce vaccin faisait parler de lui, je vous en informais, voir les archives et surtout les commentaires : clic sur la note ci-dessous

     

     

     

    Trois ans après sa mise en vente sur le marché, il n’a toujours pas fini de faire parle de lui. Suite à une mobilisation de médecins, la première publicité avait été retirée des médias car celle-ci laissait entendre que le vaccin protégeait contre tout types de cancer du col de l’utérus.

     

    Alors qu’aujourd’hui, les effets secondaires ne cessent d’augmenter nous apprend la FDA : 3589 d’effets indésirables associés à Gardasil entre mai 2009 et Septembre 2010, dont 213 cas ayant entraîné l'invalidité permanente.

     

    Le groupe Sanofi Pasteur revient avec une autre  publicité précisant que le vaccin ne protégeait que contre quatre génotypes de ce virus.

     

    Mais voilà... La publicité en faisant un peu trop, alors, la voilà de nouveau interdite. Il fallait lire le Journal officiel du 22 septembre  pour l'apprendre et comprendre que tout le monde n'est pas convaincu de l'efficacité de ce produit.

     

    Il est reproché à Sanofi Pasteur, dans le supplément « spécial congrès » de la revue hebdomadaire Impact médecine, d'avoir fait une publicité inexacte pour son vaccin Gardasil. Interrogé, Sanofi Pasteur MSD « prend acte » de la décision et refuse de la commenter.

     

    Source : ici     

     

    Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est de lire : Etat des lieux et recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus de la Haute Autorité de santé

     

    Paragraphe 5: 

     

    le  dépistage  du  cancer  du  col  de  l’utérus  reste  l’unique  stratégie  de  prévention  de  cette pathologie.

     

    Les femmes plus jeunes auront, pour certaines, bénéficié de la stratégie vaccinale.

    Il  existe  en  effet  aujourd’hui  deux  vaccins  dirigés  contre  deux  génotypes  de  papillomavirus  humains (HPV  types  16  et  18),  impliqués  dans  la  genèse  d’environ  70%  des  cancers,  et  commercialisés  en France depuis 2006 et 2007.

     

     

    http://www.noprescriptioneeded.com/online-pharmacy-blog/wp-content/uploads/2009/09/Gardasil-vs.-Cervarix-for-Top-HPV-Vaccine.jpg

    Image provenant : http://www.noprescriptioneeded.com/online-pharmacy-blog/wp-content/uploads/2009/09/Gardasil-vs.-Cervarix-for-Top-HPV-Vaccine.jpg

     

     

     

    http://2.bp.blogspot.com/_T3lg6p_ATmc/SN_dL8XJnUI/AAAAAAAACjs/QsHD4P3cIYQ/s400/cervarix.jpg

     

     

     

    Image provenat : http://2.bp.blogspot.com/_T3lg6p_ATmc/SN_dL8XJnUI/AAAAAAAACjs/QsHD4P3cIYQ/s400/cervarix.jpg

     

     

     

    Toutefois, ces vaccins ne protégeant pas contre tous les cancers du col de l’utérus, ils ne peuvent se substituer,  à  un  dépistage  régulier

     

    Par ailleurs, des questions subsistent sur l’efficacité vaccinale hors  contexte  des  essais  cliniques  ainsi  que  sur  la  durée  de  protection.  Par  ailleurs,  la  couverture vaccinale est à ce jour modeste (moins d’une jeune fille sur 3 en 2009).

     

    Quoi qu’il en soit, l’impact réel de la vaccination sur le dépistage ne sera pas connu avant au moins une décennie  puisque  sont  vaccinées  les  jeunes  filles  à  partir  de  14  ans, les  premières  vaccinées n’entreront donc dans le dépistage que 10 ans plus tard. La HAS précise, dans ses recommandations, qu’il  conviendra  d’ici  quelques  années  de  définir  les  modalités  de  dépistage  des  femmes  vaccinées (test le plus approprié et périodicité).

     

    Souvenez-vous :

     

    Voir note du 09/09/2007 mentionné ci-dessus, Le 11 Juillet 2007, Roselyne Bachelot-Narquin ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports se félicité du remboursement du vaccin Gardasil

     

    Pour la ministre, « le remboursement de ce vaccin (135 euros par dose, trois doses nécessaires)   est une grande avancée pour la santé des femmes puisqu’il va permettre de mieux lutter contre le cancer du col de l’utérus qui Tue encore près de 1 000 femmes chaque année dans notre pays.

     

    Le vaccin Gardasil sera pris en charge dès aujourd’hui à 65% par l’assurance maladie. Cette prise en charge se fera dans le cadre de la prévention des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, des condylomes vulvaires.

     

     

    Pourquoi un tel changement de discours entre celui de 2007 prononcé par Madame Roselyne Bachelot-Narquin ministre de la Santé et celui de 2010 exprimé par la Haute Autorité de santé ?

     

    Est-ce à cause des conflits d’intérêts  déclaré entre autre par :

     

    Jean-Jacques Baldauf   , membre du groupe de travail de dépistage du cancer du col de l’utérus mentionne qu'il est « investigateur principal » sur le Gardasil pour Sanofi Pasteur mais également pour le Cervarix de GSK

     

    Ou bien par

     

    Brigitte Letombe  , outre des missions ponctuelles pour les laboratoires fabricant ce vaccin, signale à la rubrique « autre » de la longue liste des conflits d'intérêts, qu'elle travaille pour la communication de Sanofi depuis janvier 2009.

     

    Ou alors par

     

     Le passé d’hier et d’aujourd’hui de visiteuse médicale de Madame Roselyne Bachelot-Narquin ministre de la Santé qui ne manque pas d’intérêt à découvrir absolument : ici

     

    Comprenez bien !

     

    A l’heure où les maladies chroniques explosent, nous ne pouvons plus nous dire :

    - si ils autorisent un produit quelconque, c’est qu’il est sans danger pour nous.

    C’est faux, bien souvent, les personnes supposés rendre un avis favorable ou non, ont souvent des conflits d’intérêts.